- Paul VERLAINE (1844-1896)
En septembre
Parmi la chaleur accablante
Dont nous torréfia l'été,
Voici se glisser, encor lente
Et timide, à la vérité,
Sur les eaux et parmi les feuilles,
Jusque dans ta rue, ô Paris,
La rue aride où tu t'endeuilles
De tels parfums jamais taris,
Pantin, Aubervilliers, prodige
De la Chimie et de ses jeux,
Voici venir la brise, dis-je,
La brise aux sursauts courageux...
La brise purificatrice
Des langueurs morbides d'antan,
La brise revendicatrice
Qui dit à la peste : va-t'en !
Et qui gourmande la paresse
Du poëte et de l'ouvrier,
Qui les encourage et les presse...
" Vive la brise ! " il faut crier :
" Vive la brise, enfin, d'automne
Après tous ces simouns d'enfer,
La bonne brise qui nous donne
Ce sain premier frisson d'hiver ! "
Coucou mon amie,
Petit passage dans ton joli monde pour te remercier de tes gentils commentaires qui me font très plaisir.
Ici il fait beau et j'espère que que pour toi c'est pareille et que ça va durer.
Je te souhaite une bonne fin de journée et aussi une bonne soirée.
Bon dimanche et à demain soir.
Gros bisous de ton ami Jean Luc